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A L’HONNEUR PERDU DE LA BANDE DES QUATRE

Un spectre hante le Sénégal. Aigris et populistes au patriotisme de pacotille, archéopolytechniciens ringards et révisionnistes impénitents, unis dans une sainte alliance, entrent à nouveau en action suite au reportage de la chaine BBC. Les grincheux, vuvuzelas sans talent, ont confirmé leur connexion mafieuse avec des groupes tapis dans l’ombre et décidés à déstabiliser le Sénégal pour avoir leur part du gâteau comme si le Sénégal et les ressources pétrolières qui y sont découvertes étaient un gâteau à partager.

La bande des quatre, composée du sinistre aventurier Ousmane Sonko, du pathétique Mamadou Lamine Diallo, du rancunier Abdoul Mbaye et du psychotique Thierno Alassane Sall, croit avoir, avec le reportage tendancieux de BBC, de quoi rebondir. Jamais, sans aucun doute, dans l’histoire de notre pays, des politiciens en mal de stratégie ne sont allés si loin dans l’acharnement contre leur propre pays.

Par leur posture antinationale, ils incarnent, objectivement, le côté maléfique du pétrole, son revers de réseaux mafieux, d’insécurité et de violence. Bras armés d’une nébuleuse, les quatre de la bande croient compter sur une opinion crédule pour assouvir leur lubie d’une “insurrection populaire” contre le pouvoir. Ce que le parrainage et les urnes ne leur ont pas donné, ils croient l’obtenir par les alliances nébuleuses et la violence.

La bande des quatre doit savoir que le peuple sénégalais a atteint un niveau de maturité politique qui lui permet de faire faire à l’imposture, au mensonge, à l’intoxication et à la manipulation. Cette vérité, la bande des quatre ne semble pas la comprendre, encore moins l’intégrer dans ses piètres stratégies.

Mémorables valets d’une cause antipatriotique sans mémoire, les quatre ne savent peut-être pas que le Sénégal est une Nation forte, debout et capable de se dresser au-delà de la diversité de ses composantes lorsque l’enjeu le commande. L’insignifiante bande des quatre ne perd rien à poursuivre sa stratégie de la terre brûlée !

Dans tous les cas, leur échec est inévitable tant leurs motivations respectives sont foncièrement de l’ordre de l’intérêt mesquin. Et voici pourquoi.

Abdoul Mbaye a été Premier ministre de la République du Sénégal. Rien, dans sa carrière lisse et étroite, sans aucun état de service pour la cause démocratique, ne le prédisposait à cette fonction. Le Président Macky Sall, dans une démarche dénuée de tout esprit de clan, avait juste cru trouver en ce jeune retraité dans l’ennui, un homme d’honneur et de confiance, capable de l’assister face au défi énorme de redressement et d’édification d’une véritable économie émergente.

Même s’il ne le dit pas, le Président Sall ne doit sans doute pas être fier de son ex-PM dont le peuple sénégalais découvre, depuis son limogeage, l’égoïsme exacerbé, la rancune tenace, l’arrogance en bandoulière et le cœur noirci de haine. Ce que les urnes, y compris dans son propre bureau de vote ne lui ont pas donné, le rancunier Mbaye croit l’obtenir par des méthodes mafieuses en agitant la cause perdue d’avance du pétrole.

Pire, comment accorder une seule once de crédit à cet homme qui, au summum de l’irresponsabilité, a osé dire qu’il a contresigné le décret d’approbation de la convention avec Petrotim alors que le contenu lui échappait ? Tout indique que la honte n’est ni une valeur ni un principe chez le rancunier Monsieur Mbaye.

Dans la culture africaine, l’honneur est un principe en même qu’une valeur cardinale. La dignité et la loyauté aux antipodes de la trahison en sont des aspects essentiels. M. Mbaye n’est ni digne ni loyal.

Thierno Alassane Sall, avant d’être limogé de son poste de ministre de l’Energie, répondait ainsi à Monsieur Abdoul Mbaye: «Le contrat qui semble le plus nébuleux aux yeux de certains a suivi le même itinéraire. Il s’agit du contrat de Petrotim avec Pétrosen signé par le gouvernement du Sénégal, initié par l’ancien régime et qui porte la signature de l’ancien ministre Karim Wade en janvier 2012 et validé par décret en juin 2012 ».

Le ministre poursuit, relevant le manque de sérieux de celui qui fut arraché à l’ennui en 2012 pour être Premier ministre et qui déclare avoir contresigné un décret sans en connaitre le contenu : « Quand on contresigne un décret, on est censé avoir tous les éléments justificatifs pour lesquels toutes diligences nécessaires ont été apportées pour la signature. Je tiens à préciser qu’aussi bien la loi que le décret font mention de façon explicite, que les prénoms et noms des dirigeants de la ou les sociétés à qui on octroie le permis doivent figurer explicitement parmi les pièces à fournir, pour délivrer le décret ».

Thierno A. Sall ne s’arrête pas en bon chemin pour clouer M. Mbaye, son nouvel “ami”, au pilori : “« S’il y a en tout cas négligence, il ne peut pas la reprocher à quelqu’un d’autre. D’autant plus qu’on était en période de changement de régime donc relativement critique. Et de ce point de vue, la grande vigilance devait être de mise”.

Et pour terminer, le révisionniste impénitent lance la dernière salve à celui qui assume sans gène son aigreur et ses rancœurs: «Si le Premier ministre Abdoul Mbaye est en train de dire qu’il a manqué de vigilance par rapport aux vérifications que ses services et lui-même devraient réaliser, pour pouvoir apposer sa signature, nous prenons acte de son aveu (…). Tous ceux qui parlent aujourd’hui n’ont apporté aucune preuve, il s’agit simplement de suspicions sans preuves ». Voilà Sall et son nouvel ami, dans la parfaite amnésie, unis par la rage de la vengeance !

Quant à Monsieur Ousmane Sonko, tout le monde a fini de constater qu’il a versé dans la manipulation digne des méthodes de la pire des extrêmes droites pour faire avaler à quelques jeunes qu’il est promu au destin présidentiel en 2019. Nous savons ce qu’il en est advenu. Il a voulu forcer l’histoire en s’inscrivant dans une démarche de la terre brûlée avec des livres bidons, au contenu mensonger et révélateur d’une personnalité violente, capable de toutes sortes de manœuvres dilatoires pour réaliser son ignoble dessein.

Incapable de retenue, l’extrémiste violent à l’image de tous les populistes fanatiques a cru que le discours de la vertu confère forcément à son porteur les insignes de la vertu. En vérité, il n’est pas vertueux. Pris en flagrant délit de connivence mafieuse avec une compagnie pétrolière, ce spécialiste sans vergogne du mensonge cru s’est dérobé lorsque la clameur populaire l’a défié de s’expliquer. Comme il s’est débiné avec le “dossier des 94 milliards” dans lequel il est foncièrement mouillé, opérant une confusion malicieuse entre ses affaires privées et son statut de député. Au combe de l’insolence, il n’a trouvé mieux que de répandre des injures contre les députés qui ont eu le tort de créer une Commission d’enquête parlementaire !

Pire, ce patriote de pacotille, embourbé dans un nationalisme étroit d’inspiration droite extrémiste, a avoué publiquement avoir été “convoqué” par une ambassade d’un pays étranger (eh oui!) pour y subir un interrogatoire à propos d’une plainte déposée plutôt dans deux pays autres que le Sénégal.

La contrevérité côtoie ainsi le patriotisme de pacotille. Selon le quotidien Source du mardi 11 juin 2018, c’est le jeune manipulateur, rompu dans l’art de l’affabulation, qui a fait le forcing pour être reçu par des agents du FBI qui étaient au Sénégal plutôt dans le cadre d’une enquête sur les biens de l’ex-Président Yaya Jammeh. Se rendre dans une ambassade d’un pays étranger pour dénigrer son propre pays…

Aucune raison, absolument aucune raison ne peut une justifier une telle traitrise, encore moins une telle posture antipatriotique et politiquement peu courageuse. Le combat, le grand combat, c’est ici, dans ce pays, comme de nombreuses générations l’ont entrepris, au prix de sacrifices inouïs, y compris l’exposition au risque de mort ou de fin de carrière professionnelle.

Quid du dernier des quatre? Mamadou Lamine Diallo est le ringard du groupe. Rancunier à souhait et aigri permanent, Daillo traine un complexe qui le prive de toute lucidité et de faculté de discernement. Il ne comprend ni n’émet que lui le polytechnicien ne soit toujours là au cœur de l’Etat comme si c’est c’était sa prédestinée. Recalé du parrainage et sous-traitant politique, il est en quête sana arrêt de sujet pour étaler son passable talent de démagogue. Autosuffisant indécrottable, il tarde toujours de répondre à la question cruciale du conflit d’intérêt qui lui a été posée: comment son épouse a bénéficié d’un permis d’exploitation d’une mine d’or pendant qu’il était Conseiller technique du Premier et responsable au plus haut niveau dans la chaîne de décision relative aux permis d’exploration et d’exploitation.

Voilà les imposteurs qui s’agitent avec l’espoir d’une bascule qui permettrait à leurs commanditaires d’entrer dans la brèche pour imposer la “redistribution” de nos ressources pétrolières. Comble d’illusion, ils croient en la puissance de la contrevérité, de la manipulation et de l’intoxication. C’est juste qu’ils ne considèrent pas les leçons de l’histoire.

De 2012 à 2019, leurs campagnes de désinformation ont lamentablement échoué. Celle en cours aussi va échouer : elle repose sur un château de cartes, sur du faux et l’usage de faux. Elle va échouer parce que nous ferons face à ces tigres en papier afin que les pendues soient remises à l’heure encore une fois. Au nom des intérêts du peuple sénégalais qui, dans un élan exemplaire a renouvelé sa confiance en Macky Sall pour conduire notre pays vers l’émergence inclusive: le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.

(A suivre)

Groupe République, Démocratie et Progrès

(Le GRDP est un groupe de patriotes qui, soumis à l’obligation de réserve, n’en demeurent pas moins attachés sans réserve à la stabilité de notre pays et à la sauvegarde de son modèle démocratique)

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